Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Mardi au Palais présidentiel à Abidjan, le président Alassane Ouattara a échangé avec une forte délégation de l'Audiovisuel extérieur de la France (AEF) conduite par son président Alain de Pouzilhac (PDG de RFI et France 24, PCA de Tv5). A sa sortie d'audience, le président de l'AEF a confié à la presse qu'il a été fasciné par l'esprit d'ouverture du chef de l'Etat. Tout en marquant la satisfaction de toute l'équipe d'être à Abidjan, il a déclaré qu'il est bien que le monde entier sache ce qui se passe au niveau de la Commission Dialogue, vérité et réconciliation (CDVR). "La Côte d'Ivoire est un pays très important pour Tv5 Monde, RFI et France 24. Il était donc important que nous ayions un échange de vues avec le Président de la République". M. Pouzilhac a indiqué qu'ils ont parlé de la démocratisation des médias, de la liberté de la presse. Concernant l'avenir, il a mentionné que son équipe verra avec le ministre de la Communication le type de coopération qui va être entrepris dans le domaine de la formation. Radio France internationale (Rfi), de Tv5Monde et de France 24 enregistrent depuis hier, et ce jusqu'à aujourd'hui, des émissions publiques au Palais de la Culture de Treichville à Abidjan.

SOIR INFO

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Le président ivoirien sera en visite officielle jeudi à Accra au Ghana. Outre les échanges avec son homologue John Atta Mills, il est prévu une rencontre d'Alassane Ouattara avec les Ivoiriens en général et les pro-Gbagbo en particulier, vivant au Ghana. Mardi, les partisans du chef de l'Etat déchu étaient encore en réunion pour voir s'ils devaient prendre part aux échanges avec Alassane Ouattara. Les positions étaient partagées au départ, mais finalement il a été arrêté qu'une délégation du Front populaire ivoirien (FPI) et ses alliés rencontrent M. Ouattara à Accra. Les pro-Gbagbo l'ont accepté à l'exception de Koné Katinan Justin, le porte-parole de Laurent Gbagbo, qui a martelé qu'il allait boycotter cette entrevue pour protester contre "la volonté affichée du président Ouattara d'envoyer le président Gbagbo devant la CPI et dénoncer la manière "dégradante et humiliante" dont son chef, Laurent Gbagbo, est traité par les autorités ivoiriennes.

L'INTER

Des députés du Front populaire ivoirien (FPI), ancien parti au pouvoir, ont décidé de redonner au Parlement ivoirien son fonctionnement normal jusqu'aux prochaines élections législatives. Ce, en dépit de la volonté des nouvelles autorités de suspendre l'institution pour son renouvellement. Aussi, les députés de ce parti vont-ils se retrouver mercredi à l'Assemblée nationale pour l'ouverture de la deuxième session ordinaire du Parlement pour l'année 2011. Une situation qui s'apparente à un bras de fer engagé avec le pouvoir en place qui ne reconnaît pas la deuxième institution du pays dans sa forme actuelle. Pour le député Guipié Yoro Charles, l'activité s'inscrit dans l'ordre normal du fonctionnement de l'Assemblée nationale. Il a annoncé que la 1ère vice- présidente du Parlement, Agoh Marthe, sera présente pour ouvrir la session. Le président de l'Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly déplore la procédure et désapprouve l'attitude des députés FPI.