Mise en place d’une plateforme des médias pour la libération des journalistes emprisonnés

Afriquinfos Editeur
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Pour M. Gbato qui intervenait au cours de la rentrée syndicale de la structure, les journalistes n'ont pas échappé aux conséquences de la crise post-électorale, et plusieurs d'entre eux sont en détention suite à cette crise.

"Il y a aussi le cas de nos camarades journalistes qui sont partis en exil. Il y a lieu d'œuvrer pour leur retour afin de prendre part au processus de normalisation en cours", a noté en substance le responsable du SYNAPPCI.

Pour Guillaume Gbato, la situation de la presse en Côte d'Ivoire est mitigée.

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"Malgré quelques avancées, des actions restent encore à mener", a-t-il estimé.

 M. Gbato a par ailleurs plaidé pour une amélioration de la situation des journalistes ivoiriens à travers le règlement de la question de la convention collective.

Celui-ci a aussi exprimé la volonté des médias privés de prendre une part "active" dans la reconstruction post-crise du pays, et appelé les professionnels des médias à se montrer à la hauteur de ces enjeux.

La Côte d'Ivoire tente de retrouver la normalité après un conflit post-électoral qui a secoué le pays cinq mois durant.

Plusieurs journalistes dont le présentateur du journal à la télévision publique Herman Aboua et les cameramen Germain Guézé et Serges Boguhé se trouvent en détention dans le cadre de l'enquête relative à la crise.