Plaidoyer pour la libéralisation du paysage audiovisuel

Afriquinfos Editeur
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"Il y a nécessité à doter la loi de 2004 sur la libéralisation de l'espace de l'audiovisuel de décrets d'application qui permettent, de jure et de fait, de se préparer à investir les enjeux capitaux que la libéralisation globale de l'univers de l'audiovisuel va induire dès 2012", a plaidé le président Ibrahim Sy Savané, lors d'une conférence publique sur "Les enjeux de la libéralisation de l'audiovisuel".

A l'auditoire composite, étudiants, professionnels du secteur des médias, universitaires, décideurs, industriels ou hommes d'affaires, M. Sy Savané a fait savoir que cela ne doit plus tarder et a justifié cette exigence par le fait que "la Côte d'Ivoire, comme tous les pays du monde, est déjà exposée au rayonnement de dizaines de télévisions satellitaires" et que "la libéralisation de l'audiovisuel en Côte d'Ivoire est une réalité depuis 1990, avec l'avènement des radios de proximité".

Le président de la HACA a signalé que cette échéance de 2012, avec son moratoire de 2015, devra engager le gouvernement et l'ensemble du domaine de l'audiovisuel à de profondes réformes du cadre juridique, institutionnel et structurel qui le positionnent avantageusement face aux grosses machines médiatiques des pays occidentaux.

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L'ancien ministre ivoirien de la Communication, Economiste des Médias, et expert averti de la question, a assuré que la libéralisation de l'espace de l'Audiovisuel, à l'image des télécommunications (Téléphonie mobile ou sans fil) et de l'informatique, constitue "un fabuleux rendez-vous du donner et du recevoir auquel aucun pays ne peut se soustraire".

Mais, a-t-il fait savoir, celle-ci exige, pour y affirmer sa place, d'énormes ressources, notamment du talent(savoir-faire, l'imagination créatrice des hommes), des programmes(contenus), des capitaux et l'équipement technologique adéquat.