Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

L'ambassadeur des États-Unis d'Amérique en Côte d'Ivoire, Philip Carter III était lundi l'invité des rédactions du groupe Fraternité Matin. Il a exposé la diplomatie de son pays dans le monde et précisément en Côte d'Ivoire, au lendemain de la violente crise post-électorale qui a secoué le pays. L'ambassadeur américain a dit la volonté de son pays de renforcer les liens de coopération qui l'unissent à la Côte d'Ivoire. Washington a joué un rôle important dans la résolution de la crise post-électorale consécutive au refus de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à son adversaire Alassane Ouattara, vainqueur de l'élection présidentielle du 28 novembre. "On ne peut pas refaire une élection (déjà) propre", a déclaré Philip Carter III, sur la question du recomptage des voix alors souhaité par Laurent Gbagbo. Les États-Unis comptent apporter une contribution significative à la sécurisation du pays et la réconciliation nationale.

L'INTER

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Le président de l'Assemblée nationale Koulibaly Mamadou ne sera pas à l'investiture de Charles Konan Banny et de la Commission Dialogue, vérité et réconciliation. Il a reçu une lettre d'invitation en bonne et due forme mais il se demande bien "à quel titre" il sera à la cérémonie mercredi. M. Koulibaly observe une " contradiction" dans les agissements des nouvelles autorités de sorte qu'"un jour, l'Assemblée nationale existe et son président est appelé à participer à l'investiture du chef de l'Etat, un autre jour, le mandat de l'Assemblée nationale cesse d'exister, avec tout ce que cela implique". Koulibaly Mamadou n'apprécie pas cette façon de faire. Il voit dans autant d'agissements une volonté constante d'éteindre l'Assemblée nationale. La cessation de paiement du personnel et des députés conforte le nouveau président de parti dans la conviction que le Parlement n'est pas à l'ordre du jour.

SOIR INFO

Le Front populaire ivoirien (FPI) a répondu lundi au chef de l' Etat, Alassane Ouattara, sur la question de sa participation ou non aux élections législatives annoncées pour le mois de décembre, à l'issue d'une rencontre avec le représentant spécial du facilitateur de l'accord politique de Ouagadougou, Bouréima Badini. "Nous posons des questions de sécurité", a indiqué Miaka Oureto qui pense que l'importance du dossier devrait amener M. Badini à sensibiliser les nouvelles autorités sur les questions de sécurité qui devront entourer les élections législatives de décembre. Miaka Ouréto a remis à M. Badini un document dans lequel sont consignées toutes les propositions du FPI pour ne plus que la Côte d'Ivoire vive "la situation terrible de tragédie" qu'elle a vécue après le scrutin présidentiel de novembre 2010. Les responsables du FPI se sont inquiétés du sort de leurs militants et même des populations qui accepteront de sortir de leur cachette pour élire un candidat proche de Laurent Gbagbo aux législatives. "Il faut la sécurité", a-t-il insisté.