Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Le président Alassane Ouattara s'est exprimé jeudi à la 66ème assemblée générale de l'Onu. Au centre de son intervention, la question de à la sécurité de la Côte d'Ivoire et de la sous-région ouest africaine. "Des négociations sont également engagées avec nos partenaires occidentaux, pour faire de la Côte d'Ivoire une plateforme de défense et de sécurité au niveau régional dans la perspective de la lutte anti-terroriste", a annoncé Alassane Ouattara à la tribune onusienne. Il a indiqué que son gouvernement "s'attelle à renforcer la sécurité du territoire" et que les discussions sont en cours de finalisation pour la signature d'accords tripartites avec les pays limitrophes de la Côte d'Ivoire. Des accords qui visent à permettre, non seulement le retour volontaire et rapide des réfugiés ivoiriens dans ces pays frères, mais aussi à prémunir les frontières Ouest et Est contre les mouvements d'hommes armés, les trafics de drogue, de pierres et de métaux précieux.

LE PATRIOTE

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Dans le cadre de l'assemblée annuelle 2011 du conseil des gouverneurs du Groupe de la Banque Mondiale et du FMI, une journée spéciale est dédiée à la Côte d'Ivoire samedi à Washington, aux Etats Unis. Il s'agira d'une rencontre de bailleurs de fonds en vue de la mobilisation des ressources sur le moyen terme, allant de trois à cinq ans. Ces moyens qui pourraient être dégagés sont nécessaires à la reconstruction post-crise et la relance économique de la Côte d'Ivoire. De source bien introduite, cette table ronde va s'articuler autour d'une demande de 25 milliards de dollars soit 12 000 milliards de FCFA. Ce montant avait été évoqué par le président ivoirien Alassane Ouattara à Deauville (France) en mai dernier, lors du sommet du G8. La journée de samedi sera donc l'occasion pour les multilatéraux, notamment le FMI, la Banque mondiale, la Bad, l'Union Européenne, l'Union Africaine, la Cedeao et les bilatéraux que sont la France, les Etats Unis, le Canada, l'Allemagne, la Chine et les Systèmes des Nations Unies de concrétiser leurs promesses.

L'INTER

Après ses revendications non satisfaites, notamment en ce qui concerne la recomposition équilibrée de la Commission électorale indépendante (CEI), l'ex-parti au pouvoir, le Front populaire ivoirien (FPI) vient de claquer la porte de l'institution en charge de l'organisation des élections en Côte d'Ivoire. En filigrane, se profile à l'horizon le boycott par le FPI des futures élections législatives. La politique de la "chaise vide" pourrait s'avérer suicidaire pour le parti créé par l'ancien chef de l'Etat, Laurent Gbagbo. A défaut de disparaître de l'échiquier politique, le FPI pourrait perdre considérablement son influence. Pendant cinq ans au moins, le parti sera totalement absent des grands débats qui engagent la vie de la nation. Autant dire que le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) pourra gouverner en roue libre, sans véritable contre- pouvoir ni opposition significative. Dans la foulée, le FPI s'infligerait un véritable black-out dans les médias publics. L'autre danger qui guette le FPI est la perte ou la baisse de l'influence des cadres du parti dans leurs région.