Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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LE MANDAT

Au total 407 agents du ministère de la Justice dont 101 attachés des greffes et parquets et 306 secrétaires des greffes et parquets recrutés par l'ancien régime en 2009 après une grève des greffiers menacent de bloquer le fonctionnement de l'appareil judiciaire si le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative ne les intègre pas. Depuis qu'ils ont fini leur formation accélérée de deux semaines, en avril 2010, ces agents n'ont reçu ni arrêté d'admission, ni matricule, ni affectation. Selon une note technique de la Direction des services judiciaires et des ressources humaines, ces agents fictifs devaient participer au contentieux électoral avec le statut d'agents contractuels et cela pour la période des élections. Leur prétention d'intégrer la Fonction publique est contestée par les greffiers titulaires qui ont introduit auprès du ministre de la Fonction publique une plainte visant à faire annuler les communiqués portant leur recrutement.

L'INTER

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Sous représentées à l'Assemblée nationale, les femmes n'entendent plus y faire piètre figure. Dimanche, la Coordination des femmes leaders de Côte d'Ivoire (CFELCI) a clairement affiché ses ambitions pour les prochaines législatives à travers un déjeuner débat. Cette rencontre qui s'inscrit dans le programme "Pourquoi pas une femme députée" initié par l'association a permis à une trentaine de femmes présentes, juristes, enseignants, chercheurs, diplomates, ingénieurs et bien d'autres hauts cadres, d'évaluer la situation sur le terrain politique, avant ces joutes qui s'annoncent très serrées. La présidente de la Coordination, Mariam Dao Gabala, a appelé les femmes à "sortir du bois et à annoncer ouvertement leur candidature". L'objectif de la Coordination est d'avoir cette année au moins 30% de femmes élues et 30% nommées.

FRATERNITE MATIN

Le Front populaire ivoirien (FPI) ira-t-il aux prochaines élections législatives ? Deux tendances s'affrontent, celle des maximalistes qui pensent qu'il faut boycotter les législatives pour ne pas accompagner Alassane Ouattara dans l'exercice de ses fonctions et celle des colombes pour qui la politique de la chaise vide sera suicidaire pour ce parti. Guéi Brissi Lucas fait partie de cette dernière tendance. Dans une déclaration samedi, il appelle la direction de son parti à ne pas s'abonner à "la politique de la chaise vide". Le FPI court, dit-il, un grand risque, s'il ne participe pas aux prochaines élections législatives. Selon lui, "le FPI a ses bastions comme tous les autres partis, et il ne peut se payer le luxe, au risque de disparaître, de laisser des régions entières qui lui sont naturellement acquises occupées par les autres forces politiques". Il a demandé à la direction de son parti "d'aller dans le sens de sa vocation naturelle et participer aux prochaines élections".