Côte d’Ivoire: les femmes victimes de violence formées à la défense de leurs droits

Afriquinfos Editeur
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Pour la présidente de WILDAF section Côte d'Ivoire, Christiane Bitty Kouyaté, l'atelier permettra aux participantes de connaître leurs droits et d'en jouir.

"Nos actions doivent influer sur la diminution des violences dans la société", a déclaré Mme Kouyaté, exhortant les acteurs sociaux à comprendre l'importance de la dénonciation des auteurs des violences faites aux femmes.

"Il s'agit aussi d'utiliser des mécanismes pour la reconstitution morale des femmes victimes de violence", a-t-elle ajouté.

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Lors des premières séances de l'atelier, les formateurs ont expliqué aux femmes issues de plusieurs organisations féminines comment les violences faites aux femmes constituent des problèmes de santé, de droits humains et d'instabilité dans un contexte post-crise.

Pour ceux-ci, les violences se présentent sous diverses formes, à savoir les violences psychologique, physique, politique, économique et culturelle.

"Notre objectif est d'amener les femmes à s'épanouir à travers leur participation efficace à la vie économique, politique et sociale du pays", a confié la présidente de l'ONG qui figure au nombre des formateurs.

L'ONG WILDAF est représentée dans six pays africains, à savoir la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Burkina Faso, le Togo, le Bénin, et le Zimbabwé.

Les violences faites aux femmes demeurent une préoccupation, amenant plusieurs acteurs sociaux à s'engager dans le combat.