Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

La nuit du jeudi au vendredi, selon une source militaire, des mercenaires libériens appuyés par des miliciens fidèles à l'ancien chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, ont attaqué le poste des FRCI (Forces républicaines de Côte d'Ivoire, nouvelle armée) de Zriglo, dans la sous-préfecture de Tai à l'ouest du pays. Le bilan de cette troisième attaque en trois mois est très lourd. 15 personnes y ont trouvées la mort dont des femmes et des enfants et un élément des FRCI. Les mercenaires et miliciens, drogués, arrivés en grand nombre, avaient neutralisé les cinq éléments des Forces républicaines. L'un d'eux,  le soldat Zana Coulibaly, sera tué sur le coup pendant des échanges de tirs. Les habitants, pour la plupart des allogènes et allochtones, sont dépossédés de leurs biens en espèces et en nature, et les greniers vidés.

 SOIR INFO

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Conclave socialiste sur des airs de retrouvailles. La direction intérimaire du Front populaire ivoirien (FPI, part de Laurent Gbagbo) aura des échanges ce week-end avec les militants et cadres exilés à Accra (Ghana) depuis les évènements d'avril. Vendredi, Miaka Ouréto et deux membres de la direction étaient attendus dans la capitale. L'objet du déplacement est tout simple : s'entretenir avec la coordination FPI d'Accra amenée par l'ancien ministre Assoa Adou. Miaka Oureto espère renforcer l'unité entre Abidjan et Accra, d'autant que ces dernières semaines, il est apparu des sons discordants sur certaines questions de politique nationale. Le conclave d'Accra devrait permettre d'adopter une ligne claire relativement à la participation ou non du Front populaire ivoirien aux législatives que les autorités ivoiriennes ont fixées à la mi-décembre. La situation des cadres incarcérés dans les localités du Nord de la Côte d'Ivoire ne devrait pas échapper aux participants à la réunion. De même, celle des cadres en exil contre qui un mandat d'arrêt international a été lancé par Abidjan.

L'INTER

Selon un communiqué lu par le porte-parole du gouvernement le ministre Bruno Koné, le Conseil des ministres de vendredi a décidé de valider seulement 30 nouveaux sièges portant le nombre de députés de 225 à 255 et de fixer la date d'ouverture des candidatures au 3 octobre pour la tenue des élections le 11 décembre 2011. Selon des sources proches de la présidence de la Commission électorale indépendante (CEI), l'Institution en charge des élections n'a pas encore arrêté de date quant à la tenue des élections législatives, encore moins la date du dépôt de candidature. Pour ce qui est des différentes dates de dépôt de candidature et de tenue de l'élection, la CEI indique être pour l'instant à un stade de consultations internes dans le sens inclusif et consensuel pour leur détermination. C'est à l'issue de ces consultations que sur avis du bureau et de la Commission centrale, la CEI pourra annoncer une date pour le dépôt de candidature et une autre date officielle pour la tenue des élections.