Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Le ministre de l'Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a traduit lundi à Abidjan la détermination du président Alassane Ouattara à faire en sorte que le planteur soit le principal bénéficiaire du fruit de ses labeurs. Au cours d'une conférence de presse, il a déclaré que M. Ouattara tient à ce que le cacaoculteur capte 50% du prix sur le marché international. "Quitte à se passer de la fiscalité ou de la parafiscalité", a-t-il ajouté. Cette option du chef de l'État est soutenue, selon le ministre de l'Agriculture, par sa volonté de ne pas exposer le paysan aux fluctuations internationales. Ce qui le fragiliserait. C' est pourquoi, le ministre Sangafowa Coulibaly a annoncé, pour les campagnes à venir, la fixation d'un prix minimum garanti. C'est-à-dire un prix au-dessous duquel le producteur doit refuser toute négociation. Le prix minimum garanti s'opposant au prix minimum indicatif, en cours actuellement et qui ne donne que des orientations de transactions, sans contrainte de respect (du prix).

L'INTER

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L'avocat français, Robert Bourgi, a "balancé" tous les chefs d'Etat africains qui transféraient des fonds à l'ex-président français, Jacques Chirac, et son Premier ministre, Dominique de Villepin. Ce sont près de 20 millions de dollar en 10 ans (1995-2005) que des dirigeants africains ont, selon lui, convoyé à. Mobutu, Bongo, Wade, Compaoré et Laurent Gbagbo sont cités au nombre des chefs d'Etat qui convoyaient des mallettes de billets de banque aux autorités françaises de l'époque. Ainsi donc, Laurent Gbagbo que ses partisans présentaient comme un héraut du néocolonialisme voire un combattant pour l'affranchissement de la métropole avait lui aussi mangé du pain de la servitude. Les révélations de M. Bourgi accablent l'ancien président et en détruit un peu plus le mythe de l'indépendantiste combattant de l'anti-néocolonialisme, qu'il s'est battu durant son règne à faire croire.

NORD-SUD

Le secrétaire général de l'ex rébellion des Forces nouvelles, Guillaume Soro,  devrait descendre dans l'arène lors des prochaines élections législatives. Des sources bien introduites assurent que le Premier ministre Soro s'alignera pour les élections législatives à venir. Il devrait briguer un poste de député dans sa ville d'origine Ferkessédougou (nord). Il se présentera sous la bannière du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition de partis politiques qui a porté Alassane Ouattara au pouvoir. Pour les législatives, ce sont une vingtaine de cadres civils issus des rangs des Forces nouvelles qui iront, tout comme leur leader, à l'assaut du parlement ivoirien. Des observateurs prêtent des intentions à Guillaume Soro, relativement au poste de président de l'Assemblée nationale.