Côte d’Ivoire: l’ex-rébellion va conclure un "accord" avec le camp présidentiel en vue des législatives

Afriquinfos Editeur
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"Le conclave donne mandat au secrétaire général pour conclure un accord politique avec ses alliés en vue d'une participation coordonnée dans le cadre d'un partenariat républicain aux prochaines élections législatives", indique l'une des conclusions de la réunion du mouvement tenu samedi et dimanche à Bouaké (centre, à 380 km d'Abidjan).

Pour "recevoir, examiner et arbitrer" les différentes candidatures, les Forces nouvelles ont décidé de la mise en place d'un "comité technique" en leur sein.

Après deux jours de travaux, les responsables civils et politiques des Forces nouvelles ont convenu que leur mouvement ne pouvait être transformé en parti politique.

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Selon le communiqué final, le conclave a "fortement recommandé au secrétaire général d'œuvrer en parfaite harmonie avec le RHDP à la consolidation de l'alliance politique des partis alliés".

Le RHDP, coalition des partis politiques ayant soutenu Alassane Ouattara lors de l'élection présidentielle de novembre dernier, regroupe le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), le Rassemblement des républicains (RDR), le Mouvement des forces d'avenir (MFA), l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI) et l'Union pour la Côte d'Ivoire (UPCI).

Les Forces nouvelles appellent "à l'union et au rassemblement" de ces partis "houphouëtistes" dans l'optique de la création d'un "grand parti politique unifié".

L'ex-rébellion des Forces nouvelles s'est installée dans la moitié nord du pays après sa tentative de renversement du régime de l'ex-président Laurent Gbagbo en septembre 2002.

Près de 10 ans plus tard, les forces armées du mouvement ont porté au pouvoir Alassane Ouattara après cinq mois de crise post-électorale et deux semaines de guerre dans la capitale ivoirienne suite au refus du président sortant Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival.