Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

FRATERNITE MATIN

Le président Alassane Ouattara a pris part mardi à la prière de la fête de Ramadan, à la grande mosquée de la Riviera-Golf à Abidjan. Au terme de ce rite d'adoration divine, le chef de l'Etat a invité les Ivoiriens au pardon et à la réconciliation. Il a fait remarquer que le Ramadan constitue un moment important pour la communauté musulmane. "La situation post-crise a été très compliquée. Il faut pardonner. Il faut savoir pardonner. Il faut que nous puissions nous retrouver ensemble sur le chemin de la paix et de la réconciliation. Je souhaite une bonne fête à tous les Ivoiriens. Je souhaite également que la Côte d'Ivoire demeure en paix", a-t-il déclaré.

SOIR INFO

Dans l'affaire qui touche aux trois militaires français arrêtés par des militaires ivoiriens et qui ont porté plainte pour le vol de 41 OOO dollars, Alassane Ouattara est sur le gril. Il faudra au chef de l'Etat ivoirien une dose dangereuse de reniement pour que les actes délictueux à répétition de ses forces restent impunis. Autant dire qu'Alassane Ouattara est dans une situation pas tout à fait confortable : au nombre des brebis galeuses, se trouvent des hommes et des femmes qui l'ont aidé à s'installer au Palais de la présidence et qui verraient une espèce de mauvais coup à être conduits devant les tribunaux ou transférés à la Maison d'arrêt. Les détracteurs d'Alassane Ouattara ont souvent suggéré à une inclination du sommet à laisser faire certains cadres des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI, nouvelle armée) issus des ex- Forces armées des Forces nouvelles (ex rébellion).

 L'INTER

Pour les élections législatives à venir, le Front populaire ivoirien (FPI), ancien parti au pouvoir, semble prêcher dans le désert. En tout cas, sa requête pour la recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI) dans le cadre de l'organisation de ces élections prévues pour la fin de l'année et d'autres préoccupations nées du changement de régime le 11 avril ne trouvent pas encore d'écho favorable. Mais sur la question singulière de la recomposition de la CEI avant les législatives, les carottes semblent plutôt cuites pour le FPI. Le président de la CEI, Youssouf Bakayoko, s'est voulu clair sur la question, soulignant que "la CEI est restée conforme à la lettre et l'esprit de l'accord de Pretoria". Une précision qui indique que la composition de la structure restera inchangée.