A en croire ces sources, les actions humaines telles que le braconnage ont contraint ces animaux féroces à sortir de leur habitat naturel et à se retrouver dans des lieux "inhabituels" dans les régions de la Marahoué et du Haut- Sassandra (centre- ouest).
"Lorsque ces animaux se sentent vus, attaqués ou menacés, ils chargent, c'est ce qui a dû se passer", ont indiqué des officiers des Eaux et Forêts en service à l'OIPR, conseillant aux populations riveraines du parc la vigilance.
"Ces animaux sont dangereux. Il ne faut pas les provoquer par des jets de pierre ou par des armes à feu", ont-ils recommandé.
Dans un communiqué publié vendredi dans la soirée, le ministère ivoirien de l'Environnement a appelé les populations des villages de la région de la Marahoué et du Haut Sassandra à la prudence.
Les autorités de ce ministère ont par ailleurs assuré celles-ci que tout est mis en oeuvre pour pallier cette situation de psychose créée par les troupeaux d'éléphants et de buffles en " cavale".