FRATERNITE MATIN
A sa sortie d'audience avec le chef d'Etat, Jean Louis Ekra, président du Conseil d'administration de la Banque africaine d'import et d'export (Afreximbank), dont le siège se trouve en Egypte, a indiqué que la Côte d'Ivoire est un partenaire solide de l'institution qu'il représente. C'est donc à juste titre, qu'il a confié au président Alassane Ouattara que son institution se tient à sa disposition pour l'accompagner dans sa dynamique de relance de l'économie du pays. Un appui d'une enveloppe globale oscillant entre 700 millions et un milliard de dollars, soit environ 500 milliards de FCFA, sera rapidement décaissé au profit de la Côte d'Ivoire pour appuyer le gouvernement dans ses efforts de réhabilitation et de développement. M. Ekra a rappelé le décaissement rapide de 160 milliards de FCFA, il y a quelques jours, en faveur de la Société ivoirienne de raffinage (SIR).
L'INTER
Les tractations en vue de la révision des accords de défense entre la Côte d'Ivoire et la France commencent à donner leurs premiers fruits. Mercredi à la Primature au Plateau, le général de division Mathias Doué a annoncé la création du groupe de travail qui va piloter le programme de révision desdits accords. Entouré d'officiers généraux et supérieurs, l'ancien chef d'état-major des Forces armées nationales de Côte d'Ivoire ((FANCI) a présenté les objectifs et les missions de la commission qu'il dirige désormais. Ce comité de pilotage a un mois pour proposer au gouvernement un projet de révision des accords de défense. "Ce groupe de travail comprend trois comités de manière fondamentale et ces comités ont pour mission de proposer au gouvernement au terme d'un mois de travail, un projet qui va aller dans le sens de la nouvelle vision du président de la République quant aux accords qui vont désormais régir, en matière de défense, les relations entre la Côte d'Ivoire et la France", a affirmé le général Doué.
SOIR INFO
Le président Alassane Ouattara est déterminé à imprimer sa marque au gouvernement qu'il a mis en place le 1er juin. En dehors de la feuille de route qu'il a donnée à chaque ministère à l'issue du séminaire gouvernemental, Alassane Ouattara a un plan de contrôle des activités du gouvernement et des ministres. Des experts dont plusieurs européens ont été commis à l'effet de suivre non seulement le comportement des membres du gouvernement mais surtout la gestion de leurs ministères. Ces experts reçoivent régulièrement les rapports des actions menées par les ministres et leurs collaborateurs. Ils les analysent et suivent à la lettre le traitement des différents dossiers. Avant de transmettre au chef de l'Etat, leurs différentes observations. Les rapports qui lui sont faits serviront d'indices à l'évaluation de ses ministres.