Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

La conférence presse animée lundi par le ministre de l'Education nationale, Kandia Camara, a été l'occasion d'informer le public sur les grandes réformes entamées et à venir au sein de la communauté éducative de Côte d'Ivoire. Ces réformes, dit-elle, vont dans le sens des objectifs de l'amélioration de l'accès et de la qualité, mais aussi de la lutte contre la violence à l'école. La première réforme annoncée par la ministre de l'Education nationale porte sur la réinstauration du port de l'uniforme scolaire. La "dépolitisation" de l'école est aussi un autre chantier qu'elle compte mener, de front. Pour ce faire, se fondant sur la loi ivoirienne, elle a décidé de "la suppression de toute action politique et syndicale dans tous les établissements" sur l'étendue du territoire national.

L'INTER

Le président Mamadou Koulibaly s'attelle à organiser le nouveau parti politique "Liberté et démocratie pour la république" (Lider) dont il vient de déposer les textes au ministère de l'Intérieur. "Ceux qui pensent que Gbagbo reviendra se trompent. Ce sont les actions que nous allons mener qui feront que demain sera meilleur", a-t-il déclaré lors d'une réunion avec les militants de son parti pour répondre à leurs différentes préoccupations.  A ses détracteurs, l'ancien collaborateur de Laurent Gbagbo a déclaré : "Je n'ai pas laissé Gbagbo dans le bunker pour fuir. Je lui ai plutôt dit de ne pas emprunter la route qui y conduit". Et de poursuivre que la libération de Gbagbo ne va pas tomber du ciel. Pour Mamadou Koulibaly, c'est en se battant pour un Etat de droit que Laurent Gbagbo pourra avoir de "meilleures conditions de détention ou de jugement".

SOIR INFO

Démis dimanche de ses fonctions de Directeur général de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), Brou Aka Pascal s'est, pour la première fois, prononcé sur la question. S'il est vrai que le journaliste, d'un ton assez mesuré, a évité de glisser sur le terrain de la polémique, il semble reconnaître, toutefois, sa part de responsabilité dans ce "dysfonctionnement"', tout en regrettant la sanction "sélective" dont il écope. "C'est vrai nous avons été pris de court à l'aéroport. Je n'y étais pas mais, nous n'étions pas les seuls. Personne n'y était. La sanction est tombée et on doit l'assumer", a-t-il déclaré. Sur les accusations de "surfacturation et de détournement" dont il se serait rendu coupable, selon la presse, l'ancien Directeur général de la RTI a indiqué que ce sont des accusations sans fondement. "Les gens parlent sans peut-être me connaître. Je ne suis pas ce type de personne", a-t-il réagi.