FRATERNITE MATIN
Le président de la Rencontre africaine des droits de l'homme (RADDHO), le Sénégalais Alioune Tine, a animé vendredi une conférence de presse pour sensibiliser la société civile africaine à faire bloc contre la candidature annoncé du président Wade à la prochaine présidentielle dans son pays. "Nous devons empêcher le président Wade de briguer un troisième mandat, puisque la constitution ne le lui permet pas. Mais, nous sommes surpris qu'il soit candidat", a affirmé Alioune Tine. "Nous, membres du Mouvement des forces vives de la nation sénégalaise (M23), menons des actions et continuons à faire la pression pour ne pas qu'il se présente et que la Constitution soit respectée", a- t- il martelé. Avant d'ajouter que c'est le but de la présence en Côte d'Ivoire de la délégation sénégalaise.
L'INTER
Des officiers de l'armée ivoirienne qui s'était exilés au Ghana après la capture de l'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, sont de retour au bercail. Le capitaine de frégate Konan Boniface, le lieutenant Oulaï Délafosse, le lieutenant Sama Emmanuel ainsi que le ministre Zoin Honoré (ex-membre du Comité national de salut public sous la transition militaire de Robert Guéi) ont foulé le sol ivoirien par un vol spécial à bord duquel se trouvaient le ministre de l'Intégration africaine Adama Bictogo, le ministre délégué à la Défense Koffi Koffi Paul. Konan Boniface, commandant des fusiliers marins, s'est dit heureux de rentrer au pays après 109 jours d'absence. "Je reviens prendre ma place parce que l'armée confère à la fois des grades et de l'emploi", a-t-il déclaré. L'officier supérieur a fait savoir que leur présence au Ghana était connue de tous, contrairement aux rumeurs d'atteinte à la sûreté de l'Etat dont ils étaient accusés. Il a dit que ce retour constitue une assurance pour toutes les personnes se trouvant à l'extérieur de la Côte d'Ivoire.
NOTRE VOIE
La production de sucre en Côte d'Ivoire reste largement inférieure aux besoins de la population soit une production d'environ 180.000 tonnes de sucre pour un besoin de 1,3 tonne par an. C'est ce problème qui justifie le lancement national du projet régional CFC (Fonds commun des produits de base) en vue de satisfaire la demande en sucre. Le projet dont le lancement régional a eu lieu récemment à Abuja (Nigeria) a pour objectif d'accroître la production sucrière de la sous-région en mettant un accent particulier sur la culture de la canne à sucre par les petits exploitants en milieu rural en Côte d'Ivoire et au Nigeria. Le projet d'un coût de 1,6 million de dollar va permettre de relancer la politique des complexes sucriers dans le nord ivoirien. Le projet pilote se déroulera sur 10 hectares durant une période de 5 ans à Ferkessédougou (nord) et Zuénoula (centre-ouest) avec 2 000 familles de producteurs.