Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Le président ivoirien Alassane Ouattara en visite aux Etats-Unis a promis mercredi, lors d'une conférence de presse à l'ONU, que les auteurs de crimes commis pendant les violences entre ses partisans et ceux de Laurent Gbagbo seraient punis, y compris ceux de son camp. "Il n'y aura pas d'exception. Les Ivoiriens seront traités de façon égale, spécialement dans la partie Ouest du pays où beaucoup de gens ont été tués. Ceux qui ont commis des crimes feront face au juge. Pas d'exception, nous sommes très clairs là-dessus", a dit Alassane Ouattara. S'agissant des élections législatives, elles auront lieu fin novembre ou début décembre. "Je veux commencer 2012 avec toutes les institutions en place. Je veux un parlement qui fonctionne et soit critique du gouvernement", a-t-il poursuivi. M. Ouattara a souligné qu'il n'était pas inquiet de la menace éventuelle que peuvent encore faire peser les éléments pro-Gbagbo. "Je dors bien la nuit, je n'ai pas de cauchemar", a-t-il dit encore.

 L'INTER

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Un vent de panique souffle sur Abidjan. Une rumeur de déstabilisation distillée dans la cité, commence à semer la panique au sein des populations. A l'évidence, ils sont nombreux ceux qui sont troublés par ces menaces de déstabilisation distillées depuis certaines officines. La preuve, ce sont ces longues files observées devant les caisses de certaines grandes surfaces. Depuis quelques jours, des citoyens se massent devant des magasins pour, disent-ils, faire provision. Instruits par les effets dramatiques de la récente guerre, beaucoup y accourent pour acheter de quoi se nourrir au cas où les armes devaient se mettre à crépiter de nouveau. Ces rumeurs sont à mettre en rapport avec les dernières prophéties d'un illuminé du nom de Malachie qui s'emploie à convaincre les partisans de l'ancien régime, qu'un déluge de feu va bientôt s'abattre sur la Côte d'Ivoire précisément dans la première semaine du mois d'août.

 LE PATRIOTE

 Le colonel Adou Donga, ancien chef de cabinet de l'ex-commandant supérieur de la gendarmerie Edouard Kassaraté Tiapé, a été mis aux arrêts mercredi au petit matin alors qu'il se trouvait dans un hôtel d'Abidjan. Il est reproché à cet officier supérieur de tenir des réunions secrètes avec des mercenaires dans le but de déstabiliser le régime du président Alassane Ouattara. Aussitôt mis aux arrêts, il a été conduit au camp commando de Koumassi à Abidjan où il est détenu depuis son arrestation. De lourds soupçons pèsent sur lui. Selon des informations dignes de foi, la perquisition menée au domicile du colonel Adou Donga s'est avérée fructueuse car du matériel militaire a été saisi chez lui, rapportent des sources proches de l'état-major des Forces républicaines de Côte d'Ivoire. Cette mise aux arrêts de l'ex-chef de cabinet du général Kassaraté intervient aussi alors que le tout Abidjan bruit de rumeurs alarmantes de coup d'Etat.