Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Deux cent cinquante milliards de franc CFA. Voilà l'enveloppe que la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) réserve au secteur privé en Côte d'Ivoire pour les trois années à venir. Cette bonne nouvelle avait été donnée par le président de l' institution, Christian Adovelande, lors d'une récente visite à Abidjan. Jeudi, les opérateurs de ce secteur ont été conviés par la représentation locale de la Banque en vue de les éclairer sur les opportunités de financement qui les attendent grâce à cette enveloppe. Au cours des échanges l'épineux problème du financement du secteur de l'immobilier a eu des réponses franches à la BOAD avec la Caisse régionale de refinancement hypothécaire qui permet aux banques commerciales de financer avec plus d' aisance la production de logements. La BOAD a, en plus, deux autres outils pour le secteur immobilier, les obligations sécurisées et les mécanismes de titrisation.

 

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L'INTER

Le séminaire sur le management des universités et grandes de Côte d'Ivoire organisé par le ministère de l'Enseignement supérieur a pris fin samedi. Au terme de deux jours de travaux, les participants ont recommandé, entre autres, que le président de l'université, comme les doyens des unités de formation et de recherche, soient élus et que leur élection soit entérinée par un décret pris en conseil des ministres. Le séminaire avait pour objectif de proposer des réformes structurelles, juridiques et administratives en vue d'améliorer le management des universités et grandes écoles. De manière plus spécifique, il s'agissait d' identifier les problèmes qui entravent la bonne gouvernance des universités et grandes écoles en Côte d'Ivoire et de formuler des propositions pour y remédier, de proposer des réformes pour accroître leurs capacités de mobilisation de ressources et proposer des mécanismes pour assainir les établissements privés d' enseignement supérieur.

 

L'INTELLIGENT D'ABIDJAN

La résistance contre les exactions en Côte d'Ivoire se fait sur plusieurs fronts en France. Après le boycott des produits français, les résistants de France, en majorité des femmes, ont manifesté dimanche à Paris, Place du Trocadero, pour dénoncer les exactions, les crimes, les assassinats et autres tortures, commis par le régime d'Alassane Ouattara. Ces femmes favorables au président déchu Laurent Gbagbo justifient cette initiative par le fait que " des tueurs" se sont rendus dans leur pays, la Côte d'Ivoire, dans l'objectif de mettre fin à la vie de leurs parents durant la crise post-électorale. "Nous nous levons pour neutraliser les hommes et les femmes qui ont décidé d'aller en Côte d'Ivoire pour tuer nos papas, nos mamans. L'opération consiste à démontrer notre mécontentement envers les personnes qui se sont levées pour déstabiliser la Côte d'Ivoire", explique l'une des initiatrices de la manifestation.