Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

FRATERNITE MATIN

La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) a organisé de mercredi à vendredi sa 3ème convention générale ordinaire sur le thème "Fonctionnement et rôle de la CSCI dans la sortie effective de crise en Côte d'Ivoire". Cette convention a été mise à profit pour faire des recommandations sur divers sujets liés à la vie de la nation ivoirienne. Sur la question de l'organisation des élections à venir, la CSCI a insisté sur la recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI), de façon égalitaire entre le parti au pouvoir, l'opposition et la société civile ivoirienne, pour répondre aux exigences de bonnes pratiques démocratiques. La CSCI estime donc que "l'Accord politique de Ouagadougou doit être révisé, dans le cadre d'une concertation entre la classe politique, la société civile et le secteur privé, en vue de trouver une modalité consensuelle de gestion réussie des prochaines élections".

L'INTER

- Advertisement -

Guetuzon, village de la sous-préfecture de Zoukougbeu, située à 42 km de Daloa (centre-ouest) a vécu un drame vendredi. Trois jeunes gens de cette localité ont été tués à coup de fusil par des dozos (chasseurs traditionnels du Nord). Le drame est survenu suite à des dégâts causés par un porc dans le champ d'un dozo. Une expédition punitive est vite décidée. Une quarantaine de dozos armés se chargent de l'exécuter. Avec leurs fusils calibre 12, ils font une descente dans le village de Guetuzon où ils sèment la terreur par des tirs nourris. Les balles qui s'échappent de leurs armes atteignent trois jeunes gens qui rendent l'âme. L'événement qui a fait grand bruit dans le département parvient aux éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) qui procèdent à l'arrestation des envahisseurs du village.

L'EXPRESSION

Vingt-quatre proches de l'ancien président Laurent Gbagbo qui étaient en résidence surveillée à l'hôtel La Pergola à Abidjan ont été transférés samedi dans une prison à Boundiali (nord, 600 km d'Abidjan). Selon les autorités judicaires, ces proches de Laurent Gbagbo ont été transférés dans le nord en attendant la réhabilitation des pénitenciers du sud saccagés pendant les combats de la crise post-électorale. Le ministre de la Justice, Ahoussou Kouadio Jeannot, a précisé que ce transfert n'obéit pas à une procédure judiciaire. "L'assignation en résidence surveillée est une mesure administrative prise par le président de la République. Elle n'était pas liée à une procédure judiciaire. Après avoir été inculpées, ces personnalités ont été placées en détention préventive, une mesure qui ne s'exécute pas dans un hôtel. Ces anciens dirigeants n'avaient donc plus le droit de rester à La Pergola. Ils ont donc été transférés depuis samedi à la prison civile de Boundiali", a expliqué le ministre.