La situation dans l’ouest du pays au centre d’une rencontre entre les chefs de l’ONUCI et de la MINUL

Afriquinfos Editeur
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Arrivée tôt jeudi, Mme Loj, a eu une séance de travail avec M. Choi et les chefs de sections de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), au siège de la mission où ils ont évoqué les questions liées à l'assistance des Nations unies aux deux pays, à la sécurité et aux réfugiés ivoiriens au Liberia.

Sur l'assistance de l'ONU, Mme Loj a déclaré que la coopération entre l'Onuci et la Minul est une nécessité.

"Le succès de cette assistance dépend du partage des informations entre nos deux missions", a-t-elle souligné.

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Elle a insisté sur la nécessité pour les deux missions de travailler ensemble afin d'assurer la sécurité à la frontière commune des deux pays.

"La frontière ivoiro-libérienne est longue de 700 km. Il est difficile d'y assurer pleinement la sécurité sans une coopération et une coordination des opérations", a soutenu Mme Loj.

L'ONUCI a amorcé l'ouverture de huit camps militaires dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, la plus touchée par la sanglante crise post-électorale qui a fait plus de 3 000 morts et plus de 100 000 Ivoiriens réfugiés au Liberia.

Selon le chef de la Minul, le retour de ces réfugiés passe par "le désarmement, la mise en place d'un commandement approprié des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) et la réhabilitation des habitations de certains réfugiés".

Mme Loj a plaidé pour un redéploiement "rapide" des troupes onusiennes le long de la frontière et le renforcement de la coopération entre les forces de l'ONUCI et de la MINUL.

En début d'après-midi, M. Choi et Mme Loj ont été reçus par le président ivoirien Alassane Ouattara.

A l'issue de l'audience, M. Choi a annoncé une réunion tripartite entre les Nations unies et les deux gouvernements pour améliorer la sécurité à la frontière du Liberia et de la Côte d'Ivoire.