Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Young Jin Choi, était lundi à Korhogo (600 km d'Abidjan) où il a pu rencontrer l'ancien chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, assigné à résidence, depuis sa chute le 11 avril. Au cours des échanges, le représentant de Ban Ki-moon a réitéré la disponibilité de l'Opération des Nations onies en Côte d'Ivoire (Onuci) de contribuer à assurer la sécurité de l'ex chef de l'Etat. "A Abidjan ou ailleurs en Côte d'Ivoire, il y aura toujours des Casques bleus qui contribueront à assurer sa protection", a-t-il dit avant d'ajouter que "l'Onuci va tout faire afin qu'il soit traité avec dignité". La visite du représentant spécial est la seconde du genre à Laurent Gbagbo depuis sa capture par les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) à son domicile.

L'INTER

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Dans un rapport qu'elle a rédigé et resté jusque-là secret, l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a dégagé la responsabilité des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) dans les massacres contre les populations civiles à l'Ouest. S'appuyant sur sa base à Duékoué, l'ONUCI a pu déterminer la chronologie des événements tragiques qui ont secoué la région de l'ouest. Dans son rapport, elle a révélé qu'une fois mise sur pied, les FRCI n'étaient pas dotées d'équipements adéquats (uniformes, chaussures etc.) de sorte que des individus en ont profité pour se faire passer pour elles. Une situation qui a créé la confusion au point qu'on ne savait pas qui était qui et qui faisant quoi. Conséquence : "plusieurs (personnes en treillis) ont commis des exactions contre la population civile en s'adonnant à des actes de pillage ou de représailles", note le rapport.

SOIR INFO

En réaction au mandat d'arrêt lancé le 1er juillet 2011 par la justice ivoirienne contre sa personne, le leader des Jeunes patriotes (partisans de Laurent Gbagbo) Charles Blé Goudé qui vit en clandestinité depuis l'arrestation de son mentor s'est dit disponible à comparaître. Mais il pose un préalable. "Je n'ai aucun problème (à comparaître) à moins que M. Ouattara (président ivoirien) soit mon voisin. Vous savez très bien qu'il a commis des actes, que des hommes ont commis des actes ignobles en son nom. Je suis prêt à comparaître, mon voisin doit être M. Ouattara, mon voisin doit être M. Soro (Premier ministre ivoirien). C'est ensemble que nous allons comparaître devant la justice", a-t-il déclaré lundi sur les antennes de Radio France international (RFI).