Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

À l'issue des procédures judiciaires engagées contre les auteurs des crimes et délits commis dans le cadre de la crise post-électorale, 49 personnes ont été inculpées et placées en détention préventive sur un total de 278 auditionnées. Par ailleurs, des mandats d'arrêt internationaux ont été lancés par la justice ivoirienne contre quatre dignitaires de l'ancien régime en cavale. Il s'agit de Charles Blé Goudé, chef de la jeunesse patriotique et ex-ministre de la Jeunesse, Attey Philippe, ex-ministre de l'Industrie, Ahoua Don Mello, ex-porte-parole du gouvernement déchu et Kessié Koudou Raymond, ancien ambassadeur de Côte d'Ivoire en Israël. Le chef du parquet d'Abidjan-Plateau, Simplice Koffi Kouadio, a fait savoir que les procédures judiciaires portent sur les infractions à caractère économique, les infractions relatives à la sûreté de l'Etat et sur les crimes de sang.

 L'INTER

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Le procureur de la République, Simplice Koffi Kouadio, a réagi aux critiques des organisations internationales qui souhaitent une justice impartiale où tous les mis en cause, qu'ils soient proches de Ouattara ou de Gbagbo, soient arrêtés. Pour lui, si pour le moment, l'opinion a l'impression que le parquet s'intéresse à une seule catégorie de personnes, "c'est pour des raisons d'organisation de travail et surtout pour une logique dans la conduite des investigations". Le procureur a invité les organisations internationales à faire un retour dans le passé. "Pendant des semaines, des gens lançaient des appels à la haine, à la xénophobie. Ils commettaient toutes sortes d'atrocités dans la ville d'Abidjan et sur certaines parties du territoire national. Une armée arrive, elle met fin à ces violences et on nous demande d'ouvrir une enquête sur ce qui s'est passé", a réagi le conférencier pour qui "le premier réflexe de l'enquêteur n'était pas de se précipiter sur celui qui est venu empêcher les autres de commettre les crimes qu'ils étaient en train de commettre, mais de chercher à savoir qui était en train de faire quoi".

LE NOUVEAU REVEIL

Dans le cadre de la facilitation d'une bonne fluidité routière et une meilleure sécurisation des axes routiers sur toute l'étendue du territoire ivoirien, le général Soumaïla Bakayoko, chef d'état-major tactique des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) a entamé une grande tournée relançant ainsi son combat contre les barrages illégaux abusivement installés sur l'ensemble du territoire. A chacune des étapes, le général Soumaïla Bakayoko a rappelé que dans le plan seulement 33 barrages sur toute l'étendue du territoire sont prévus. Avant de lever chaque barrage, il a lancé un message fort aux éléments trouvés sur place. Il leur a fait comprendre l'essence de la réduction des barrages, le racket qui plombe l'économie ivoirienne.