CPI : création de centres d’écoute dans les mairies d’Abidjan pour faciliter l’enregistrement des plaintes

Afriquinfos Editeur
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Selon le président intérimaire de la Ligue ivoirienne des droits de l'homme (LIDHO) René Legré, la LIDHO et le Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH) ont mis sur pied ces centres dans la capitale économique ivoirienne pour recueillir les témoignages dans un environnement plus rassurant et traiter les informations avec efficacité.

"Nous allons créer des fichiers et noter les cas de crimes de guerre, les cas de crimes contre l'humanité et autres", a énoncé M. Legré.

A en croire celui-ci, des mesures sont prises pour protéger les sources d'information.

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"Nous pourrons par exemple nous déplacer pour aller vers certains témoins afin de ne pas les exposer. Tout se passera dans la confidentialité", a-t-il assuré.

Une délégation de la Cour pénale internationale séjourne depuis lundi en Côte d'Ivoire où elle devra évaluer la situation sécuritaire en prélude à une enquête et des auditions relatives aux violences post-électorales qui ont fait au moins 3.000 morts et un million de déplacés selon les autorités ivoiriennes.

La CPI a donné jusqu'à la mi-juillet aux victimes et témoins d'atrocités liées à la crise pour faire leurs dépositions.

Plusieurs organisations ivoiriennes dont la LIDHO, le MIDH et la Commission nationale des droits de l'homme (CNDH) se sont portées volontaires pour aider l'institution judiciaire internationale à effectuer sa mission à travers le recueil des plaintes et témoignages.