L'INTER
Après la remise en liberté de 17 proches de l'ancien chef de l'Etat Laurent Gbagbo, le nouveau régime vient d'inculper 15 autres actuellement en résidence surveillée à l'hôtel Pergola à Abidjan. Ces personnes vont être transférées à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca) dans quelques semaines. Le procureur de la République a formellement fait savoir à chacune des 15 personnes qu'elles sont inculpées et leur a signifié les chefs d'accusation. On parle d'au moins 18 chefs d'accusation au nombre desquels: crimes de sang, crimes économiques, atteinte à la sûreté de l'Etat, participation à des bandes armées, détournements de biens publics. Ce nouveau rebondissement fait certainement suite à la vague de critiques que subissent les nouvelles autorités, accusées de détenir Laurent Gbagbo et ses proches au mépris de toutes les normes juridiques.
LE NOUVEAU REVEIL
"Nous avons ici une forte colonie de personnes fortement armées qui n'ont pas le droit de porter les armes. Si celles-là ne sont pas désarmées, il serait difficile d'aller à la paix. Il faut craindre beaucoup d'attaques à main armée et de braquages", a déclaré le préfet de Duékoué (ouest), Benjamin Effoli, faisant le point de la situation sécuritaire de sa circonscription. Le préfet a mentionné la forte présence de chasseurs traditionnels "dozos" et la présence d'éléments armés dans la forêt classée du mont Péko. "La présence de dozos représente une menace pour les populations autochtones sans compter que dans la forêt classée du mont Peko, il y aurait 300 personnes armées qui sont présentes dans cette zone depuis le début de la guerre. Il faut canaliser tout ce monde. C'est un danger réel si le problème n'est pas réglé définitivement", a-t-il ajouté.
FRATERNITE MATIN
Les fortes pluies qui se sont abattues sur Abidjan en fin de semaine ont endeuillé des familles dans le quartier d'Attécoubé. Cinq personnes issues de deux familles ont été tuées dans des quartiers précaires de la commune d'Attécoubé suite à des glissements de terrain. Le préfet d'Abidjan a pris des mesures urgentes visant au déguerpissement immédiat des populations vivant dans le périmètre de la zone sinistrée. Le gouvernement a remis une enveloppe de cinq millions de franc CFA (10 000 dollars) aux parents des victimes et occupants de la zone à risque afin de les aider à se reloger ailleurs et sans délai.