Le porte-parole du CNRD Henri Niava a estimé qu'il s'agit d'une "heureuse décision" et d'une "mesure courageuse" visant à l'apaisement.
"Cependant, beaucoup reste à faire. Les Ivoiriens attendent des gestes décisifs de salut public pour refermer la longue et douloureuse parenthèse de la crise ivoirienne", a déclaré M. Niava.
Le CNRD, que dirige l'écrivain ivoirien Bernard Dadié, avait réclamé le 10 mai dernier la libération de Laurent Gbagbo arrêté le 11 avril, ainsi que la mise en liberté des cadres de La majorité présidentielle (LMP, coalition politique pro-Gbagbo) appréhendés en même temps que leur leader.
Le 18 juin, le gouvernement Ouattara avait fait libérer 17 personnalités pro-Gbagbo dont trois anciens ministres qui étaient détenus depuis deux mois dans un hôtel au sud d'Abidjan.
Des observateurs avaient salué ce geste, le qualifiant de "pas important" vers la réconciliation nationale.