Revue de la presse ivoirienne

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FRATERNITE MATIN

Sous l'égide des agences du système des Nations unies se tient depuis hier lundi dernier à Yamoussoukro (centre, 230 km d'Abidjan) un atelier international de formation des formateurs en matière de violences basées sur le genre. Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) a dépeint un tableau sombre des violences basées sur le genre en Côte d'Ivoire depuis la crise militaro-politique de 2002 exacerbée par la récente crise post-électorale. Selon l'institution onusienne, de 2000 à 2007, un total de 846 cas de violences sexuelles ont été enregistrés dans les structures sanitaires de huit localités du centre, du nord et de l'ouest (ex zones rebelles). L'UNFPA note également une augmentation notable des violences sexuelles depuis la crise post-électorale avec 658 cas de violences basées sur le genre dont 325 viols enregistrés dans le pays.

LE NOUVEAU REVEIL

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Le ministre de la Justice, Jeannot Ahoussou Kouadio, a levé mardi un coin du voile sur les procédures engagées contre des anciens tenants du pouvoir aujourd'hui assignés en justice. "L'enquête préliminaire du volet économique est terminée" s'agissant de l'ancien président Laurent Gbagbo, a-t-il indiqué. Il a ajouté que 86 personnes ont été entendues mais les victimes et les témoins n'ont pas été encore auditionnés. "Une fois qu'on les aura entendus, le procureur va prendre le dossier pour bien fixer les qualifications", a poursuivi le ministre de la Justice qui précise que le dossier fera l'objet d'instruction parce que c'est une affaire criminelle. Il a énuméré les infractions mises à la charge de Laurent Gbagbo, à savoir, vols en réunion à main armée, détournements de deniers publics, pillage, atteinte à l'économie publique, atteinte à la sûreté de l'Etat, crimes contre l'humanité, assassinat, viols.

L'INTER

Les critiques qui ont suivi les dernières sorties médiatiques du président de l'Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, actuel président par intérim du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) ne le laissent pas indifférent. Piqué au vif, il menace de tout laisser tomber si des caciques de ce parti persistent à se montrer hostiles au changement qu'il veut impulser. Il écarte toute idée de créer son propre parti politique mais pose des conditions pour son maintien au FPI. "Il faut moderniser les structures, changer de nom et repenser notre idéologie", affirme Mamadou Koulibaly. L'éminent professeur d'économie soutient qu'il faut procéder à un reformatage idéologique du FPI en le débarrassant des rhétoriques fumeuses qui ont coûté le pouvoir à Laurent Gbagbo.