Côte d’ivoire/Grogne au sein de l’armée

Afriquinfos Editeur
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Le soulèvement est parti de la ville de Bouaké,deuxième ville du pays où des barricades ont été dressées sur les principaux axes de la ville, ancienne capitale de la rébellion qui contrôla le nord de la Côte d'Ivoire lorsque le pays fut divisé entre 2002 et 2011.

Ils ont ensuite regagné  les principales villes du pays pour manifester. Des militaires, non armés, ont investi les locaux de la télévision publique Radio-télévision ivoirienne à Bouaké. Ils ont occupé le site quelques heures dans le but de diffuser un message portant leurs revendications.

«Nous manifestons pour réclamer nos droits. Durant deux jours nous allons paralyser les principales villes de l'intérieur. Si nous n'avons pas gain de cause, le troisième jour nous allons nous attaquer aux institutions bancaires», a menacé un officier basé à Abidjan.

Un peu plus tôt, lors d'une allocution à la télévision publique, le ministre de la défense, Paul Koffi Koffi, a demandé aux militaires «de regagner leurs postes ». Le ministre a également annoncé une série de décisions pour calmer le mécontentement des forces de l’ordre, comme le paiement d'arriérés de soldes et de frais de déplacement et une meilleure couverture de frais de santé.

L’accord de paix de Ouagadougou visait à ramener la paix en Cote d’Ivoire et à réunifier le pays, coupé en deux depuis 2002, le sud étant tenu par les partisans du président Laurent Gbagbo et le nord contrôlé par la rébellion des "Forces Nouvelles" dirigée par Guillaume Soro.

L. Agbenou