Le ministre ivoirien de l'Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa, et le directeur exécutif de l'Organisation internationale de cacao (ICCO), Jean-Marc Angah, ont co-animé vendredi une conférence de presse pour marquer le début d'une vaste opération de communication visant à informer l'opinion nationale et internationale sur l'événement dont le lancement officiel a eu lieu le 9 mai à Abidjan.
La Conférence mondiale sur le cacao va procéder à un "examen critique" des défis stratégiques auxquels l'économie cacaoyère mondiale est confrontée et décider des actions coordonnées à mettre en œuvre. La conférence doit également conduire à l'adoption d'un "Agenda global" pour une économie cacaoyère mondiale durable définissant les grands problèmes du secteur cacaoyer et la meilleure approche, la meilleure stratégie et les meilleurs acteurs pour les résoudre.
L'agenda contiendra un "Plan d'action stratégique" au niveau mondial, avec des mesures spécifiques à l'échelon régional et national. Pour le directeur exécutif de l'ICCO, Jean-Marc Angah, la Conférence d'Abidjan est une "opportunité unique" de débattre des questions de l'heure sur le cacao dont la Côte d'Ivoire est premier producteur mondial avec environ 40% de part de marché.
M. Sangafowa a salué le choix d'Abidjan pour abriter cette rencontre à la quelle est attendu un millier de participants. Il a assuré que le gouvernement ivoirien entend "jouer pleinement sa partition" pour la réussite de ce rendez-vous mondial des différents acteurs de la chaîne du cacao. La conférence sera officiellement ouverte par le président ivoirien Alassane Ouattara, en présence de ses homologues, chefs d'États des pays producteurs de cacao voisins et d'autres régions. Des dirigeants et hauts responsables des agences et institutions internationales d'aide et de développement et des principales entreprises cacaoyères et chocolatières mondiales participeront à la Conférence. La rencontre d'Abidjan sera marquée par des interventions des plus grands experts en matière de production, de transformation et de commerce de cacao ainsi que de services bancaires, d'assurance et de fret et de nombreux autres aspects de la filière mondiale du cacao.
