A en croire des soldats basés dans la zone, sept personnes ont été assassinées, une dizaine de femmes violées et plusieurs habitants ont été agressés durant cette période.
Face à l'insécurité grandissante dans la zone, les autorités locales sont montées au créneau.
Le préfet de Guiglo Messemba Koné qui a initié une rencontre avec les populations a déploré les nombreux cas de meurtres, de viols et de braquages enregistrés.
M. Koné a ainsi invité les leaders des différentes communautés à une "franche collaboration" avec les forces de sécurité pour pacifier la zone.
L'autorité a par ailleurs exhorté les forces de sécurité et de défense à plus de vigilance et à mener des actions énergiques pour endiguer le fléau.
La sécurisation constitue l'un des défis majeurs à relever par les autorités ivoiriennes après la crise post-électorale qui a accentué la criminalité en raison de la prolifération et la circulation illicite des armes.
La région ouest qui a payé un lourd tribut à la crise est souvent le théâtre d'attaques et violences parfois meurtrières, préoccupant toutes les parties.
Les autorités militaires ont pris le problème à bras-le-corps et s'attèllent à prendre des mesures d'envergure pour la pacification de l'ouest.