Selon le secrétaire général de la coordination nationale des enseignants chercheurs de Côte d'Ivoire (CNEC) Mamadou Ouattara, des revendications d'ordre pécuniaire se trouvent à la base de ce débrayage. "A ce jour, l'Etat doit aux enseignants plus de 3 milliards de F Cfa au titre des heures complémentaires. Nous exigeons le paiement de cette somme due", a expliqué M. Ouattara.
A l'en croire, une sorte de "rupture de confiance" s'est installée entre les deux parties, d'autant que le montant promis par l'Etat n'a pas été versé, et seule une infime partie a été payée.
"Sur plus de trois milliards de F Cfa, moins de 500 millions de F Cfa ont été versés ", a-t-il révélé. "On ne reprendra pas les cours tant que les heures complémentaires ne sont pas payées", a déclaré l'un des porte- parole des enseignants, Johnson Kouassi.