La délégation s'est rendue dans la localité "lundi afin échanger avec les populations et les autorités, apporter un soutien aux familles sinistrées et particulièrement à celles endeuillées par ce drame, et promouvoir la réconciliation par le dialogue", indique un communiqué de l'Onuci transmis mercredi à Xinhua.
Les violences ont éclaté le 10 juillet à la suite de la mort d'un jeune chercheur d'or battu par les villageois pour défaut de paiement d'un droit de passage de 200 francs CFA afin d'accéder dans la zone aurifère près du village d'Angovia.
Les orpailleurs, majoritairement originaires du Nord ivoirien et des pays voisins septentrionaux, ont par la suite attaqué le village d'autochtones Baoulés pour venger le jeune orpailleur.
"Après avoir écouté sur place les différentes parties en conflit, la délégation, conduite par le colonel Joseph Malanda de la Police des Nations unies, a invité les populations à l'apaisement", selon le communiqué qui ajoute que les chefs de communautés en conflit ont "salué la démarche de réconciliation" de l'Onuci.
"Ils ont cependant sollicité l'appui de la Mission pour encourager le retour des populations déplacées dans les localités voisines à la suite des affrontements", ajoute encore le communiqué.
L'Onuci affirme avoir constaté sur le terrain "un retour au calme progressif ".
"Les commerces étaient à nouveau ouverts et les habitants vaquaient à leurs occupations", souligne la Mission.
Des éléments de la Police des Nations unies de Daloa (centre- ouest) et Yamoussoukro (centre) avaient été envoyés sur place pour appuyer les autorités et les forces de sécurité ivoiriennes dans leurs efforts visant à ramener le calme et l'ordre dans le village.
D'autres Casques bleus ont rejoint ces éléments pour "renforcer le dispositif sécuritaire et de protection des populations civiles ainsi que pour aider à stabiliser la situation".