Côte d’Ivoire : Un séminaire gouvernement-opposition annoncé pour un climat politique apaisé

Afriquinfos Editeur
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"Le Cadre permanent de dialogue (CPD) ira bientôt en séminaire à une date qui sera communiquée pour prendre l'ensemble des questions qui sont posées, les examiner, et offrir à la Côte d'Ivoire un nouveau chemin", a déclaré le président du Mouvement alternative citoyenne, Kabran Appiah, après une rencontre avec l'ex-Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio, représentant le gouvernement aux pourparlers entre le pouvoir et l'opposition.

Le Cadre permanent de dialogue est une "plate-forme d'échanges, de réflexions, de propositions et d'actions en vue de l'amélioration des relations et de la consolidation de la confiance entre le gouvernement et l'opposition politique".

Il a été mis en place en juin 2012 à l'issue d'un conclave politique entre le gouvernement et l'opposition comprenant une dizaine de "petits" partis pro-Gbagbo.

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Le Front populaire ivoirien (FPI, de l'ex-président Laurent Gbagbo) avait boycotté les travaux.

"Nous sommes sur une voie que nous balisons, peut-être parfois difficilement, mais sur laquelle nous avançons et le plus important, ce sont les pas qui se succèdent sur ce chemin", a ajouté Kabran Appiah qui rappelle que le CPD s'est réuni déjà à 14 reprises.

Dans la foulée de cette rencontre, l'ancien Premier ministre a annoncé la reprise du dialogue "direct" avec le FPI.

Les pourparlers butent sur les préalables du FPI qui tiennent, entre autres, à la nomination d'un médiateur, à l'adoption d'une loi d'amnistie générale, à la libération de toutes les personnes détenues à l'issue de la crise post-électorale dont Laurent Gbagbo et au retour "apaisé" des exilés.

Le 6 août, la justice a accordé la liberté provisoire à une dizaine de hauts responsables du FPI dont son président Pascal Affi N'guessan et Michel Gbagbo, le fils de l'ex-président ivoirien.

Environ 80 partisans de l'ex-régime attendent d'être jugés en Cour d'assises pour leur rôle supposé dans la crise post-électorale qui a fait au moins 3 000 morts en Côte d'Ivoire.