Côte d’Ivoire : La réconciliation ne doit pas se faire dans la précipitation, estime un ministre

Afriquinfos Editeur
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Le ministre qui intervenait sur la radio nationale a énoncé que la réconciliation rime avec justice et réparation.

"Il ne faut pas favoriser l'impunité en voulant aller rapidement. En parlant de réconciliation, il faut aussi parler de punition et de réparation", a-t-il insisté.

"Le sentiment d'impunité peut déboucher sur des catastrophes", a ajouté le ministre, relevant "l'impatience" de certains Ivoiriens.

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De l'avis de Gnénéma Coulibaly, le processus de réconciliation est fonction de la profondeur, de la durée de la crise et ne peut se faire en 12 mois.

"Il faut recenser tout ce qui est à l'origine de la situation actuelle, aplanir, avant d'aller à la réconciliation", a-t-il souligné.

Le ministre des Droits de l'homme et des libertés physiques a par ailleurs réitéré la détermination du chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara à faire de la Côte d'Ivoire un Etat de droit.

La Côte d'Ivoire sort de manière progressive d'une crise post- électorale aigüe qui a secoué le pays cinq mois durant, faisant au moins 3 000 morts et un million de déplacés.

Face à la "fracture" socio-politique, la réconciliation nationale se présente comme l'un des défis majeurs à relever par les autorités et les populations.