Selon un communiqué publié lundi, des opérations de "bouclage" et des "perquisitions" ont été menées depuis dimanche dans la vaste commune populaire de Yopougon (nord d'Abidjan) et plusieurs personnes ont été interpellées.
"Elles sont aux mains de la police pour nécessité d'enquête", précise le communiqué.
Une "vaste opération de ratissage" a été également lancée depuis lundi tout autour du camp militaire d'Akouédo jusqu'à Bingerville, une bourgade d'Abidjan.
Le ministre de la Défense invite les populations à fournir aux forces de sécurités ivoiriennes "toute information qui pourrait s'avérer utile dans l'accomplissement de leur mission de sécurisation".
Dans la nuit de samedi à dimanche à Yopougon, un poste d'observation de l'armée ivoirienne et un commissariat de police ont fait l'objet de violentes attaques à l'arme lourde.
Quatre militaires ont été tués et un autre grièvement.
Lundi, le camp militaire d'Akouédo a été la cible d'une attaque qui a fait six morts et cinq blessés dans l'armée et un assaillant tué.
Pour le gouvernement, ces attaques qui ont eu lieu à la veille de la célébration du 52ème anniversaire de la Côte d'Ivoire sont "une stratégie d'harcèlement pour semer le doute, perturber la confiance qui se consolide" dans le pays après la meurtrière crise post-électorale de 2010 et 2011.
Dans son "message à la nation" radiotélévisé lundi soir, le président Alassane Ouattara a déclaré avoir "donné des instructions pour mener une lutte sans merci contre ceux qui ont pour objectif de causer une psychose et un sentiment d'insécurité dans le pays".
