Au cours d'une rencontre-bilan, ces acteurs du domaine sécuritaire ont indiqué qu'il s'agit d'engager des actions de prévention et de surveillance qui permettront d'assurer une maîtrise efficace de l'environnement sécuritaire.
"Les efforts entrepris en vue de mettre en place un observatoire de la violence armée (OVA) méritent d`être soutenus par tous et notamment par les Institutions en charge de la sécurité en vue de doter la Côte d`Ivoire d`une unité et d`un outil d`information, d`alerte et d`aide à la décision en matière de sécurité", a déclaré le directeur-pays du programme des Nations- Unies pour le développement (PNUD), Luc Grégoire.
Pour le directeur de cabinet adjoint du ministre du Plan et du développement, Kouamé Kouakou Laciné, plusieurs défis portent sur l`harmonisation du cadre législatif et la loi d`amnistie en vue de la prévention et la réduction de la violence armée par le renforcement des programmes de sécurité communautaire.
M. Laciné a salué les actions de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre (COMNAT-ALPC) qui a piloté des opérations de dépôts volontaires d'armes par les ex-combattants de la crise post- électorale.
"Cette campagne a permis de retirer de la circulation près de 2. 000 , plus de 300.000 munitions et elle a également permis de marquer 3.000 armes de la police nationale", a-t-il précisé.
La Côte d'Ivoire a connu plusieurs actes de violences armées avec des conflits inter-communautaires, des attaques sporadiques d'inconnus armés et la crise post-électorale qui a miné le pays cinq mois durant, faisant au moins 3.000 morts et un million de déplacés selon les autorités ivoiriennes.
Le pays tente de retrouver la normalité, et la lutte contre la violence se présente comme l'un des défis majeurs à relever pour ramener la quiétude au sein des populations.