Côte d’Ivoire : L’Onu veut améliorer les conditions de vie des populations transfrontalières ivoiriennes et libériennes

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L'engagement a été pris à l'issue d'une réunion entre l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), les agences du Système des Nations unies (SNU) et les partenaires au développement qui s'est tenue de mardi à jeudi à San Pedro (sud- ouest).

Selon un communiqué de l'Onuci transmis à Xinhua jeudi, les participants à la rencontre ont décidé de se pencher sur la problématique de la sécurité alimentaire transfrontalière, le volet cohésion sociale et la question foncière pour contribuer à l'amélioration des conditions de vie des populations rendues vulnérables par l'instabilité chronique dans la région.

Durant ces assises, les discussions ont porté entre autres sur l'échange d'informations sur la situation actuelle autour de la frontière, ainsi que sur la mise en oeuvre des stratégies de partenariat, de communication, de coordination et de recherche des bailleurs de fonds pour le programme transfrontalier.

Cette rencontre d'échanges entre les partenaires et les acteurs du futur programme transfrontalier Côte d'Ivoire-Liberia a favorisé une "dynamique en faveur de la synergie d'actions et de l'harmonisation des interventions au profit des bénéficiaires", selon le texte qui cite Alfred Marie Andriantianasolo, coordonnateur adjoint des urgences du Bureau pour la Côte d'Ivoire de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

"Toute action qui n'aura pas pour fondement la cohésion sociale au niveau des deux pays est vouée à l'échec. C'est pourquoi, un programme transfrontalier qui permet la résolution et la gestion des conflits est indispensable au stade ou nous nous trouvons", estime de son côté, Dominique Kouakou Koffi, chef de Mission Danish Refugee Council (DRC) au Liberia.

Les assises humanitaires de San Pedro qui se sont achevées jeudi ont également recommandé la mise en place d'un cadre logique afin de permettre une meilleure mise en oeuvre des actions prioritaires en faveur des bénéficiaires.

Elles ont désigné des points focaux pour piloter les trois piliers du programme transfrontalier, la sécurité alimentaire transfrontalière, le volet cohésion sociale et la question foncière. Le Programme alimentaire mondial (Pam) et la FAO piloteront la sécurité alimentaire alors que le Danish Refugee Council (DRC) aura en charge la cohésion sociale, tandis que le Norwegian Refugee Council (NRC) sera le point focal pour la question foncière, précise le communiqué.