"La Côte d'Ivoire a franchi une étape significative vers le processus de reconstruction démocratique, la consolidation de l'État de droit et la promotion de la réconciliation nationale", a déclaré M. Diène.
"La manipulation politique et l'instrumentalisation des questions d'appartenance ethniques ont fait de ces problèmes de véritables bombes à retardement, dont les déflagrations ont nourri une culture de violence, érodé les valeurs et traditions de vivre ensemble et déstructuré ce pays de forte et ancienne immigration", a-t-il indiqué.
"La loi sur la nationalité a redressé un facteur récurrent d'instabilité et d'affaiblissement de la de la société ivoirienne en tenant compte des engagements internationaux de la Côte d'Ivoire relatifs à l'apatridie et aux droits de l'homme", a-t-il ajouté.
Selon l'ONU, la nouvelle loi sur la propriété foncière, adoptée le 26 août, promeut la cohésion intercommunautaire et la prospérité économique commune en restaurant le droit et la justice comme socle fondamental de la société ivoirienne. Dans ses précédents rapports, l'expert avait indiqué que ces deux questions centrales sont au cœur de la longue crise qui a profondément bouleversé la société ivoirienne. Il avait demandé aux autorités de prendre des mesures de redressement pour empêcher que l'instrumentalisation politique de ces problèmes ne vienne aggraver des conflits au sein de la société ivoirienne.