Le ministre qui intervenait à l'ouverture d'un atelier sur la production aquacole a fait état de donner aux docteurs vétérinaires et acteurs du secteur les atouts nécessaires et les recycler afin d'assurer leur efficacité.
"Nous disposons de sites de pratique d'aquaculture à l'exemple de Jacqueville (sud). Il sera question de mettre les alevins à la disposition des pisciculteurs et nous pourrons ainsi contenir les besoins des Ivoiriens en matière de poisson", a déclaré M. Adjoumani.
Des experts prenant part à l'atelier ont pour leur part fait état des "atouts considérables" de la Côte d'Ivoire pour une production de masse du poisson.
"La Côte d'Ivoire possède une riche faune aquatique renfermant plus de cent familles de poissons dont plusieurs espèces ont un potentiel aquacole certain", ont-ils énoncé.
A en croire ceux-ci, les atouts naturels sont "considérables" avec 150.000 ha de lagunes, 350.000 ha de lacs et de nombreux bas- fonds propices à l'implantation d'exploitations aquacoles.
Malgré ses potentialités, la Côte d'Ivoire fait preuve d'une " faible productivité" en matière de poisson.
D'après des statistiques officielles, le pays ne produit que 40% de la quantité de poisson qu'il consomme.
Devant ce fait, les autorités se sont engagées à mettre en place des mesures incitatives dans la perspective d'atteindre l'autosuffisance en matière de poisson.
