Mme Goudou qui faisait une adresse à la presse a fustigé le " fléau insoutenable" qui est en train de détruire les tout-petits.
"Chaque semaine, nous sommes confrontés à de nouveaux cas douloureux. Deux petits garçons de deux ans et de quatre ans abusés sexuellement par un quidam que la mère payait pour déposer ses enfants à l'école, sont actuellement sujets à des troubles psychologiques. Depuis trois mois, un petit garçon de cinq ans est victime des assauts sexuels de son maître d'école. Le crime a été découvert parce que l'enfant est gravement malade. L'enseignant pervers a été appréhendé et attend d'être jugé", a révélé la ministre.
"Une fillette d'un an a été violée par un voisin, et une jeune fille de 12 ans, servante dans une maison, a été abusée par son patron et elle porte actuellement une grossesse de quatre mois", a- t-elle ajouté, faisant également état d'une fillette de quatre ans qui a été violée par un adulte de 55ans.
A en croire la ministre, une autre fillette de 11ans a trouvé la mort des suites des complications du viol qu'elle a subi.
Raymonde Goudou a alors appelé les parents et l'ensemble de la population à la vigilance contre les violences sexuelles.
"L'heure est grave", s'est-elle écriée, promettant que le gouvernement mettra en oeuvre des mesures vigoureuses pour endiguer cette "abomination".
Le ministère ivoirien de la Famille, de la Femme et de l'Enfant avait décrété il y a plusieurs mois la "tolérance Zéro" aux violences basées sur le genre et notamment les violences sexuelles de plus en plus perpétrés sur des petits enfants innocents.
Mais le fléau a de nouveau de refait surface, amenant l'autorité gouvernementale à envisager une lutte plus accrue contre ce type de violence
