La ministre qui intervenait à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale du paludisme a souhaité la poursuite des investissements dans la lutte contre la maladie.
"Le paludisme constitue 50% des motifs de consultation dans les structures sanitaires", révélé Mme Ndri Yoman.
De l'avis de celle-ci, des actions corsées et coordonnées devraient être menées pour faire reculer ce "fléau tropical".
"Une solidarité des acteurs réussir ce pari. Aujourd'hui, plus personne ne devrait perdre la vie du fait du paludisme", a-t-elle conclu.
Du fait de sa situation dans la zone intertropicale de l'Afrique, la Côte d'Ivoire est soumise à de nombreuses maladies infectieuses et parasitaires dont le paludisme appelé encore malaria.
Ce dernier est devenu un problème de santé publique du fait de sa fréquence élevée, de sa gravité et des conséquences socio- économiques qu'il engendre.
Plus de 60 000 enfants ivoiriens de moins de cinq ans meurent chaque année du paludisme, et la maladie constitue environ 33 % de toutes les causes de mortalité hospitalière dans le pays.
Ces statistiques représentent une source d'inquiétude pour le gouvernement qui s'attèle à mener des actions énergiques avec l'appui de partenaires nationaux et internationaux.
A l'instar des autres pays du monde, la Côte d'Ivoire a célébré mercredi la Journée du paludisme qui vise à mener des actions synergiques pour enrayer cette endémie.
