Côte d’Ivoire : Des ex-combattants réinsérés dans l’administration pénitentiaire

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A l'issue d'une formation dispensée par l'Institut national de formation judiciaire (INFJ), ceux-ci sont commis à la surveillance des prisons ivoiriennes.

Le directeur de l'ADDR Fidèle Sarassoro s'est réjoui de ce que les anciens combattants parmi lesquels figurent 25 femmes aient réussi leur reconversion en recevant les rudiments nécessaires à l'exercice de la fonction de garde pénitentiaire.

"La formation a été axée sur plusieurs points dont les techniques de sécurité pénitentiaire", a-t-il relevé, se disant heureux de se retrouver devant des agents prêts à prêts à servir la nation.

M. Sarassoro a assuré tous les ex-combattants que tout est mis en oeuvre pour leur réinsertion après leur désarmement et leur démobilisation.

Le programme au profit des démobilisés compte mettre globalement à la disposition du ministère ivoirien de la justice près de 2 000 ex-combattants en vue de leur réintégration.

L'ADDR qui est l'unique organe chargé d'assurer l'orientation générale, la coordination, la supervision et l'exécution des actions de désarmement, de démobilisation et de réintégration socio-économique des ex-combattants prévoit également des programmes de réinsertion dans d'autres secteurs tels que le domaine agro-pastoral.

Plusieurs jeunes Ivoiriens avaient pris les armes au plus fort de la crise post-électorale pour combattre aux côtés des forces de l'ancien président Laurent Gbagbo et aux côtés des forces du président Ouattara.

Pour le directeur de l'ADDR, la mise en oeuvre d'un programme de réinsertion constitue une réponse à la politique du gouvernement ivoirien de trouver une occupation socio- professionnelle pour les ex-combattants après la fin de la belligérance armée.

Créée par décret le 8 août 2012, l'ADDR est placée sous la tutelle du Conseil national de la sécurité présidé par le président Alassane Ouattara.