Le ministre qui s'exprimait à l'issue d'une visite dans les localités de l'ouest du pays a tenté de donner l'assurance qu'aucun acte de représailles ne sera posé à l'encontre des personnes venant déposer volontairement les armes et munitions.
"Le problème de la sécurité à l'ouest est réel avec la circulation des armes. Mais nous nous attelons à sécuriser la région avec la mise en place d'un bataillon renforcé de 900 hommes ", a noté M. Koffi Koffi, notant que la gendarmerie aussi s'est déployée dans la zone pour assurer la protection des populations.
De l'avis de celui-ci, le retour de la sécurité à l'Ouest dépend du dépôt des armes par tous ceux qui les possèdent de façon illégale.
"Des armes sont encore cachées dans la forêt", a reconnu l'émissaire du gouvernement, révélant que des armes ont été découvertes dans le fleuve et qu'elles ont certainement été abandonnées par des ex-combattants.
Paul Koffi Koffi a par ailleurs formulé l'espoir d'une levée de l'embargo de l'ONU sur les armes en Côte d'Ivoire afin que les forces de sécurité soient dotées de moyens "adéquats" de maintien d'ordre et de sécurisation du territoire.
La Côte d'Ivoire tente de sortir d'une crise post-électorale aigüe qui a tourmenté le pays cinq mois durant.
La région ouest notamment la zone frontalière ivoiro-libérienne est depuis plusieurs mois la cible d'attaques d'hommes armés, empêchant les populations de vaquer de manière correcte à leurs occupations.
Les autorités ivoiriennes s'attèlent à prendre des mesures pour le retour de la quiétude dans cette région qui a payé un lourd tribut au conflit armé qui a secoué le pays.