Côte d’Ivoire: les dossiers Soro et Compaoré empoisonnent les liens Abidjan-Ouaga

Afriquinfos Editeur
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Dans un communiqué signé par le service presse de la Présidence ivoirienne et publié sur le site officiel de l’institution, la Présidence reconnaît d’abord la réalité de ce mandat, qui avait été remis en cause par l’entourage de Guillaume Soro.«La République de Côte d’Ivoire a reçu, d’Interpol Côte d’Ivoire, un mandat d’arrêt international, transmis par Interpol Burkina Faso, à l’encontre de Monsieur Guillaume Kigbafori Soro, Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire», lit-on dans le communiqué. La Présidence de la République de Côte d'Ivoire s'étonne que le document qui vise le Président de la deuxième Institution de la République de Côte d'Ivoire, ait été émis au mépris des règles et des us et coutumes en la matière.

 «Au regard des liens d'amitié et de fraternité qui unissent nos deux pays et nos deux peuples, la République de Côte d'Ivoire, tient à réaffirmer sa ferme volonté de régler cette question par la voie diplomatique. Ce, dans le respect des accords qui lient les deux pays, afin d'éviter tout différend entre les deux États», indique le communiqué de la présidence.

Des écoutes téléphoniques mettant en cause le président de l’Assemblée nationale et laissant entendre son implication dans le putsch ont été divulguées sur les réseaux sociaux. Le directeur de la justice militaire du Faso Sita Sangaré a en effet révélé le 23 décembre 2015que des écoutes téléphoniques avaient été versées au dossier du putsch, mais sans préciser le contenu et les interlocuteurs.

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Il avait cependant signifié que tous ceux qui sont concernés seront appelés pour être entendus. Toutefois, rien n’a été dit concernant le mandat d’arrêt international lancé contre Blaise Compaoré, en exil en Côte d’Ivoire depuis octobre 2014 après avoir été chassé du pouvoir.

  Vignikpo A.