"Il n'est pas rare de constater que certains mouvements associatifs de la société civile n'honorent pas leurs engagements vis-à-vis de l'Etat et des partenaires ou que d'autres n'existent que de nom", a déploré Raymonde Goudou-Coffie annonçant "la mise en œuvre prochaine d'un code de déontologie" qui va encadrer la pratique dans ce secteur.
Elle a appelé à une "une rupture avec ces situations pour s'engager dans une démarche de qualité, de bonne gouvernance et de redevabilité afin de rassurer les partenaires et les populations cibles".
"Dans un contexte de raréfaction des ressources financières, l'effort de l'Etat à travers les financements du FNLS doit servir à l'atteinte des objectifs fixés par les projets dans le strict respect des règles établies notamment en matière de suivi-évaluation", a souligné Mme Goudou-Coffie lors d'une cérémonie de remise de matériels roulants et de chèques d'une valeur globale de 335 millions de francs CFA à 40 Organisations non gouvernementales (ONG) de lutte contre le sida.
La cérémonie marque la reprise des financements du Fonds national de lutte contre le sida (FNLS) après une interruption de deux ans.
Avec un taux de prévalence de 3,7% au plan national, le sida demeure la première cause de décès en Côte d'Ivoire dans la tranche d'âge variant entre 15 et 49 ans.
Au moins 23 000 cas de décès liés à l'infection sont enregistrés avec 17 000 cas de nouvelles infections détectées en Côte d'Ivoire, selon des chiffres officiels.