"Le président (Alassane Ouattara) a donné des instructions sur la fermeté qui doit être le maître-mot de réponse à ces actes de personnes qui veulent perturber la quiétude des Ivoiriens", a déclaré, le ministre ivoirien de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, au sortir d'"une réunion de crise" entre le chef de l'Etat et les ministres et les généraux en charge des questions de défenses et de sécurité.
Selon M. Bakayoko, ces assauts qui ont été repoussées sont "une stratégie d'harcèlement pour semer le doute, perturber la confiance qui se consolide" dans le pays après la meurtrière crise post-électorale de 2010 et 2011.
"Le président de la République a donné des instructions et a pris des dispositions pour que nos forces puissent réagir avec fermeté", a-t-il martelé. Des individus lourdement armés ont attaqué dimanche soir un commissariat de police et un poste de contrôle dans la commune de Yopougon à Abidjan, faisant cinq morts dans l'armée.
Dans la nuit de dimanche à lundi, le camp militaire d'Akouédo a été attaqué, six militaires et un assaillant ont été tués.
Ces attaques surviennent après celle quelques jours plus tôt d'un camp militaire à Abengourou dans l'est du pays.
"Ce sont des éléments mal intentionnés. Nous n'en avons pas encore arrêté pour l'instant, même si nous en avons éliminés", a indiqué, pour sa part, lee chef d'état-major de l'armée ivoirienne, le général Soumaïla Bakayoko qui a annoncé que les forces de l'ordre vont "intensifier leur présence sur l'ensemble du territoire".
"Des instructions ont été données (par le président), il s'agit d'être ferme, et nous allons appliquer cela avec la plus grande rigueur. A partir de ce jour, vous constaterez la présence de nos hommes dans toutes les rues d'Abidjan et à l'intérieur du pays", a- t-il conclu.