Lors d'une cérémonie militaire dans l'enceinte de l'Etat-major de l'arme ivoirienne, Alassane Ouattara s'est incliné devant les dépouilles des militaires dans des cercueils recouverts du drapeau tricolore national. Ce sont au total 21 cercueils devant lesquels des gerbes de fleurs ont été déposées. Parmi les 21 morts, six militaires et gendarmes ont péri dans le naufrage d'une embarcation de l'armée ivoirienne le 6 septembre lors d'une patrouille sur le plan d'eau lagunaire d'Abidjan. Les 15 autres, dont des policiers, ont été tués lors des attaques de groupes armés non identifiés contre des positions de l'armée ivoirienne début août à Abidjan et dans des localités de l'intérieur du pays.
Au nom du président Ouattara, le ministère de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, a décoré à titre posthume les militaires, gendarmes et policiers dans l'Ordre national de Côte d'Ivoire. Pour Hamed Bakayoko, ces éléments des forces de défense et de sécurité sont morts "en soldats de la justice, en soldats de la paix". Il a déploré ces "morts inutiles" s'agissant des militaires tués dans les attaques et promis de "mettre hors d'tat de nuire" les auteurs.
"Les Forces républicaines de Côte d'Ivoire restent vigilantes et mobilisées pour annihiler toutes les velléités subversives", a-t-il martelé. Après un défilé militaire pour saluer la mémoire des disparus, les dépouilles ont été remises à leurs familles respectives.