Selon des habitants, la cohabitation devient difficile entre les pachydermes et les planteurs dont les exploitations agricoles sont saccagées de manière régulière par ces animaux.
A en croire ceux-ci, plusieurs plantations de cacao, de café, de bananiers et de riz ont déjà été détruites.
"Certains planteurs ont momentanément abandonné leurs plantations pour éviter de se retrouver nez-à-nez avec des éléphants parfois très agressifs", a soutenu Jules Zézé, un habitant de la région.
De l'avis de M. Zézé, le braconnage est la cause des errements des éléphants qui ont quitté le parc national de la Marahoué situé dans la zone, pour se retrouver dans les forêts de Daloa.
De source proche des autorités forestières, le ministre des Eaux et forêts qui a pris le problème à bras-le-corps a fait appel à des experts sud-africains et européens pour trouver une solution.
"Il s'agit soit de rediriger ces animaux vers leur zone d'origine, c'est-à-dire le parc de la Marahoué, soit les capturer en vue de les déporter vers des zones plus sécurisantes. En tout état de cause, les autorités veulent éviter le massacre de ces éléphants", a expliqué un spécialiste.
L'éléphant qui représente le symbole de la République de Côte d'Ivoire fait partie des espèces protégées dans le pays, note-t-on.