Côte d’Ivoire : Les acteurs de la micro-finance veulent assainir leur secteur

Afriquinfos Editeur
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Selon les initiateurs du colloque, il s'agit notamment de définir l'orientation à donner au secteur de la micro-finance, d'identifier les secteurs d'activités, la population cible et ses modes de financement.

Le colloque devra répondre à cette série de préoccupations au moment où la Côte d'Ivoire amorce sa reconstruction économique après une décennie de crise.

"En faisant le choix de bâtir un secteur de la micro-finance qui s'insère harmonieusement au secteur financier global, les dirigeants de notre pays marquent leur volonté de construire les conditions d'un développement durable véritable dans une Côte d'Ivoire réconciliée et paisible", a déclaré le directeur général du Trésor public, Koné Adama.

Au nom de l'Agence française de développement (AFD), Odile Lapierre, directrice du département Entreprises, Banques et collectivité a invité les acteurs à renforcer la part de la micro- finance rurale dans le portefeuille, d'encourager les projets innovants et de promouvoir la "finance responsable".

D'une seule structure agréée en 1996, le secteur comptait 41 institutions en 2002 et 72 au 31 décembre 2011, cumulant au total 231 caisses de base autorisées sur toute l'étendue du territoire national ivoirien.

Le nombre de bénéficiaires des services est passé quasiment du simple au double atteignant 867 000 personnes en 2011 contre 485 935 en 2002.

L'épargne collectée qui était de 31,3 milliards de franc CFA en 2002 se chiffre à 90,7 milliards de franc CFA à fin décembre 2011.

Le volume des crédits distribués qui était de 19 milliards de franc CFA en 2002 s'est établit à 27,2 milliards en 2011.

Le colloque se déroule sur deux jours en séances plénières et en atelier.

Les principales problématiques du secteur sont débattues autour de trois sessions relativement à l'orientation stratégique et à la consolidation du secteur, au renforcement de la surveillance et à l'encadrement du secteur et au financement du secteur.