Coopération : Le 43e BIMA français va céder son site en 2025 au ‘Camp général de Corps d’armée Ouattara Thomas d’Aquin’

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Un détachement des Forces Françaises en Côte d'Ivoire du 43ème BIMA @yeclo

Port-Bouët (© 2024 Afriquinfos)- Les forces françaises vont définitivement quitter la Côte d’Ivoire en 2025. Dans ce processus figure la rétrocessionn de la base militaire de Port-Bouët, actuellement occupée par l’ex-43ᵉ Bataillon d’infanterie de marine (BIMA) qui sera rebaptisée « Camp Général de Corps d’Armée Ouattara Thomas d’Acquin », et passera sous commandement ivoirien.

S’inscrivant dans le cadre de la nouvelle stratégie militaire française en Afrique, le retrait définitif des forces françaises en Côte d’Ivoire est à un stade bien avancé, informent les autorités des deux pays. Enclenché depuis plusieurs mois, le processus qui se déroule sous la supervision d’un comité de pilotage mixte FACI-FFCI, devrait arriver à terme, entre juillet et août 2024.

Mais avant d’en arriver là, l’une des étapes importantes de ce processus de retrait, est la rétrocession de la base militaire de Port-Bouët, actuellement occupée par l’ex-43ᵉ Bataillon d’infanterie de marine (BIMA). Il sera rebaptisé Camp Ouattara Thomas d’Aquin, du nom de feu le premier chef d’Etat-major de l’armée ivoirienne décédé en 1990. Une cérémonie officielle est prévue à cet effet, le 25 janvier 2025.

Le camp de Port-Bouët accueillera à terme le 1er Bataillon des Commandos et des Parachutistes, une école régionale des systèmes d’information et de communication (SIC) ainsi qu’un centre de formation logistique. Ces infrastructures renforceront les capacités opérationnelles des FACI et leur autonomie stratégique. 

Malgré le retrait des troupes françaises, la coopération militaire ne prendra pas fin. Des entraînements conjoints, l’échange de stagiaires et l’accès aux écoles de formation françaises resteront possibles. En effet, dans la cadre de la nouvelle stratégie militaire française en Afrique, il s’agit de de réduire le nombre de bases permanentes, tout en maintenant une force de réaction rapide et en renforçant les capacités des armées partenaires. A cet, effet, un détachement français composé de 100 soldats sera maintenu au camp de Port-Bouët.

S.B.