Le Conseil de sécurité de l’ONU s’inquiète des tensions politiques au Burundi

Afriquinfos Editeur
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Les membres du Conseil ont condamné "tout recours à la violence et exprimé leur préoccupation concernant les informations faisant état d'intimidations, de harcèlement et de violences commises par des groupes de jeunes au Burundi", a déclaré dans un communiqué l'institution clé de l'ONU forte de 15 pays.

Le Conseil de sécurité a encouragé le gouvernement burundais à faire davantage d'efforts pour garantir une place à tous les partis politiques et continuer d'améliorer le dialogue entre tous les acteurs concernés, notamment la société civile, dans la perspective de garantir un environnement politique ouvert et libre en amont des élections de 2015.

Le Conseil de sécurité a également encouragé le Burundi à "maintenir les avancées effectuées vers la paix, la stabilité et le développement" et réitéré la nécessité pour les Nations Unies et la communauté internationale de maintenir leur soutien au renforcement de la paix et au développement du Burundi sur le long terme.

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Le Burundi est en proie à de graves tensions, des rebelles armés orchestrant des attentats dans le pays depuis 2010 en vue de boycotter les élections générales.

En février dernier, les chefs du parti Uprona (opposition, tutsi) ont été arrêtés, ce qui a mis en péril un délicat arrangement sur le partage du pouvoir entre ethnie majoritaire hutu et la minorité tutsi, qui peinent toujours à se reconcilier après plusieurs décennies de conflits.

Les tensions ont monté d'un cran dans le sillage des affrontements violents entre les partisans de l'opposition et la police le 8 mars dans la capitale Bujumbura, selon des sources.