M. Gambor a sollicité ce renforcement auprès du président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), du Congo, Philippe Mvouo, qui l'a reèu en audience, pour leur implication effective dans les activités du Réseau africain de la liberté de communication, en profitant de l'expérience du CSLC. A cette occasion, M. Gambor, ancien ministre centrafricain, a transmis un message de félicitations du Haut conseil de la communication de la RCA au CSLC pour la qualité du travail fourni avec les médias durant les opérations des législatives 2012 dans un climat apaisé, avant de traduire l'amitié entre les deux institutions. "Le Haut conseil centrafricain de la communication doit garantir les droits, libertés et devoirs des médias afin de contribuer au processus de paix dans le pays. En RCA, souvent la presse est utilisée à des fins de déstabilisation. Or, elle doit contribuer à la construction de la Nation, à l'instauration d'un Etat de droit et à la consolidation de la paix", a-t-il fait dit à la presse congolaise à l'issue de l'audience. Parlant de la liberté de la presse en Centrafrique, il a relevé que leur institution est un organe de régulation qui garantit les droits, libertés et devoirs de la presse qui doit être un instrument d'information et d'éducation. "La presse est un métier noble qui doit concourir à l'éducation du peuple et contribuer à la consolidation de la paix dans un pays ", a-t-il affirmé.
Par ailleurs, M. Gambor a saisi cette occasion pour témoigner la reconnaissance du peuple de la RCA au président congolais, Denis Sassou-N'guesso pour son élan de solidarité envers la Centrafrique et sa contribution multiforme dans le processus de paix et la recherche de la stabilité dans la sous-région de l'Afrique centrale.